
L’Afrique des/en réseaux
30 juin, 1, 2 et 3 juillet 2014
CNRS / IEP / Université Bordeaux Montaigne et Université de Bordeaux
http://reaf2014.sciencesconf.org
Comme les deux précédentes, ces 3e Rencontres visent à révéler la recherche africaniste en devenir. Elles sont donc ouvertes à tous, sans exclusive, et tout particulièrement aux doctorants et jeunes docteurs. Les interventions – qui s’inscriront dans des ateliers ou des sessions de poster – devront obligatoirement s’intégrer dans l’un des deux cadres identifiés ci-dessous :
Des questions émergentes et les recherches en devenir
Les ateliers proposés dans ce cadre pourront porter sur desquestions et des thématiques qui ont fait l’objet d’appels ou de débats évolutifs et de tendances majeures lors des précédentes Rencontres, ou encore qui ont émergé depuis. Il s’agit ici de proposer des ateliers portant sur des thématiques ou des orientations nouvelles de la recherche africaniste, présentant des regards renouvelés sur des objets récurrents, ou mettant l’accent sur des développements récents des terrains africains, notamment sur l'Afrique ancienne ou sur des thèmes comparatistes.
Un thème fédérateur : L’Afrique des/en réseaux
Les sociétés et États africains sont plus que jamais connectés avec le monde et interconnectés. Ces dynamiques sont à resituer dans l’espace (entre les différentes régions africaines, avec les autres continents, notamment avec les sociétés de l’océan Indien, de la Caraïbe et des Amériques noires) et dans le temps (entre héritages du passé et reconfigurations permanentes). Ce thème permet de s’interroger sur la vie de relation de différents points de vues et à différentes échelles :
1/ La mondialisation en ses différents niveaux
Il s’agit notamment de comprendre :
- Les réalités physiques des infrastructures de transport, d’eau, d’énergie et de télécommunication et leurs conséquences politiques, sociales et économiques.
- La reconfiguration des réseaux des marchés et de l’emploi.
- La circulation des capitaux, des produits, des emplois, les réseaux d’affaires et politico-clientélistes internationaux.
- Les réseaux internationaux des multinationales, des grandes organisations de l'ONU et des ONG.
- Les réseaux transnationaux (criminels, trafiquants, religieux, migrants,…) et leurs relations avec les États.
2/ Les liens socio-politiques en mutation dans des sociétés plurielles
Il s’agit de s’interroger notamment sur :
- Les réseaux de pouvoirs au sein de la société et de l’État : comment reconfigurent-ils l’État (entre porosité et institutionnalisation) ? Et comment s’articulent-ils avec les partis politiques ou s’organisent-ils en groupes d’intérêts ?
- La nature et les fondements du lien social (religieux, générationnels, ethnico-régionaux, socio-économiques) ; les relations de genre : en quoi les migrations modifient-elles les relations lignagères, claniques, clientélistes, ou encore de genre entre le lieu d’arrivée et la terre d’origine ?
- L’auto-communication de masse (réseaux sociaux, blogs, chat …).
- La reconfiguration des diasporas : le développement des réseaux et son impact sur le maintien des liens avec la société d’origine.
- La circulation des idées, croyances, valeurs, cultures, pratiques artistiques, systèmes d’éducation. Voit-on le développement d’une autonomie plus grande des systèmes de pensée de la « périphérie » grâce à la plus grande facilité de liens entre leurs membres ? Les « épistémologies du Sud » en seraient-elles facilitées ?
Programme des ateliers (pdf) à télécharger ici
Programme détaillé (pdf) à télécharger ici
Sandra Fancello (CNRS), Maixamt Mébiame-Zomo (Univ. Libreville) Sylvie Ayimpam (IMAf) et Jacky Bouju (IMAf), membres du programme ANR EInSa, présenteront leurs travaux au Congrès des Études Africaines en France.
