Annuaire des structures de recherche


Annuaire des structures (laboratoires, bibliothèques, réseaux...) dont tout ou partie des recherches et des intérêts portent sur l'Afrique

Reconfigurations maliennes : cohésions, territoires et développement (MACOTER)

Tutelles

Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Éducation, Université des Lettres et Sciences Humaines (ULSH), Bamako - Faculté de Droit Public de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques (USJPB), Bamako - IMAF, Institut des mondes africains - CESSMA, Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques

Responsable

Fatoumata Coulibaly , Gilles HOLDER

Année de création

2016

Présentation

Autres équipes/Partenaires associés :
- Institut des Sciences Humaines de Bamako
- UMR 225 – DIAL - Développement, Institutions & Mondialisation
- UMR 151 – LPED -Laboratoire population-environnement-développement
- UMR 8131 – Centre Georg Simmel (CNRS-EHESS)

Au-delà de la guerre dramatique de 2012, la crise malienne témoigne d’une fragilité institutionnelle d’une instabilité sociale et d’une insécurité économique persistantes. Cette situation oblige à mobiliser les SHS différemment sur la question des cohésions sociales et de l’intégration nationale. C’est l’enjeu du projet MaCoTer, qui vise à comprendre les mécanismes de cohésion sociale et de la conflictualité, articulés à ceux de la production des territoires et au rôle des politiques publiques de développement.

Le LMI MacoTer développe 4 thématiques de recherche :

- la thématique « Territoires, intégration et dynamiques démographiques »vise à mettre en relation des formes de comportements sociaux avec un mode d’occupation de l’espace, qui est en lien avec la croissance démographique sans précédent que connaît le Mali et, au-delà, le continent africain.
- la thématique «Cohésions sociales : identité locale, prescriptions religieuses et économie morale du développement » met en avant la question des cohésions sociales – culturelles, religieuses – et l’économie morale du développement, en s’attachant à rendre compte des dynamiques sociales, mais aussi à réfléchir à l’énoncé des normes qui les conditionnent.
- la thématique « Terroirs d’identités et médiation culturelle », examine la question des expressions culturelles, en associant les données quantitatives (statistiques, juridiques, administratives) à la connaissance fine des espaces sociaux travaillés par les «cultures» (traditionnelles, urbaines, nationales, globales) et des instances de médiation entre populations et structures de pouvoir.
- la thématique « Conflits locaux, conflits globaux : les logiques politiques et territoriales de la conflictualité » s’attache à appréhender les logiques, positives ou délétères, des conflits fonciers. Face à leur caractère exponentiel, il s’agira d’être en mesure d’identifier à la fois les médiations associatives et les réponses législatives adéquates, garantes de la sécurisation sociale.

Le LMI vise aussi à renforcer les SHS par la formation des futurs enseignants-chercheurs qui, dans les dix ans à venir, conduiront la refonte de l’université. Dès la première année, l’équipe pédagogique opérera une sélection des étudiants qui intégreront le LMI au niveau master. L’objectif étant d’offrir un appui personnalisé, leur nombre devrait se situer entre 8 et 15, auxquels s’ajoutent les doctorants. L’offre de formation prendra la forme de séminaires mensuels animés par les enseignants-chercheurs du projet : un séminaire « Actualité de la recherche » ; un séminaire méthodologique qui inclura l’écriture scientifique et l’utilisation des ressources d’Internet ; un séminaire interdisciplinaire ; un atelier des masters et doctorants. Dans cette formation, l’accent sera mis sur l’enquête qualitative pour permettre aux étudiants d’être à même de réaliser des ethnographies rigoureuses et produire une analyse pertinente des situations. Enfin, tant que la sécurité publique ne sera pas rétablie, la formation adéquate des enquêteurs maliens sera d’autant plus capitale pour mener à bien les enquêtes de terrain sous la supervision des chercheurs confirmés.

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