Le Groupement d’intérêt scientifique « Études africaines en France », est né en 2012 avec l’aide du CNRS et de 17 autres établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur. Il compte aujourd’hui 25 institutions membres. Le GIS met en commun des compétences scientifiques et des moyens en faveur de la recherche française en sciences humaines et sociale sur les Afriques. Il constitue un lieu de concertation et d’initiatives de l’ensemble des laboratoires et des chercheurs de ce domaine. Sans se substituer aux unités, ni aux politiques d’établissement, le GIS assure la visibilité des études africaines et la prise en compte des besoins spécifiques de cette communauté de recherche par les acteurs de l’ESR, à l’échelle locale, régionale et nationale. Le GIS est formalisé par une convention, en cours de renouvellement, pour une deuxième période de cinq ans. Le mandat du / de la directeur·trice court jusqu’en 2021.
Durant son premier mandat, le GIS « Études africaines en France » a notamment publié un livre blanc des études africaines. Il a organisé trois rencontres des études africaines (REAf) qui ont rassemblé des centaines de participants. Il a contribué à renforcer le réseau européen des études africaines (AEGIS), et à organiser en 2015 la 6e European conference on African Studies (ECAS6), qui a rassemblé plus de 2000 participants à la Sorbonne. Il a encouragé et soutenu les initiatives des jeunes chercheurs, et notamment les trois rencontres des JCEA (Jeunes chercheurs en études africaines). Il diffuse des informations via son site internet et son réseau de chercheurs (le Réseau Afriques). Le GIS travaille en collaboration avec les autres GIS en études aréales, en particulier avec le GIS Asie, Moyen-Orient et monde musulman, et avec l’InSHS du CNRS.
Le GIS est appuyé sur l’Institut des mondes africains (IMAF, UMR 8171), mais fonctionne de façon autonome, à travers ses instances (conseil scientifique et comité directeur) et met en œuvre le programme d’activités, élaboré par le conseil scientifique du GIS, avec le concours éventuel des unités en études africaines qui font partie de son périmètre et de leurs chercheurs. Le directeur du GIS est soutenu par deux directeur·trice adjoint·e·s, une secrétaire générale et une secrétaire gestionnaire.
La candidature attendue peut être individuelle ou comporter deux, voire trois personnes qui souhaitent prendre la direction du GIS ensemble (sous la forme d’un directeur/d’une directrice, et d’un/une ou deux adjoints/adjointes). La direction du GIS sera recrutée pour un mandat de cinq ans et prendra la suite de la direction actuelle à la tête du GIS.
Les candidats devront avoir :
- une expérience des études pluridisciplinaires menées sur l’Afrique ;
- un réseau relationnel qui les aura déjà mis en contact avec les acteurs scientifiques et académiques majeurs de ces domaines ;
- des capacités d’animation, relationnelles et d’organisation nécessaires pour piloter le réseau, en collaboration avec sa secrétaire générale.
Les candidats sont invités à envoyer au GIS « Études africaines en France », avant le 15 janvier 2018, une lettre de motivation explicitant succinctement leur projet pour le GIS (trois pages maximum) ainsi qu’un CV. Ce dossier est à faire parvenir par courrier électronique à Véronique Lautier, secrétaire générale du GIS (veronique.lautier@cnrs.fr), et Pierre Boilley directeur du GIS (pierre.boilley@univ-paris1.fr). Les dossiers seront examinés par une commission issue du conseil scientifique du GIS « Études africaines en France », qui auditionnera les candidats sélectionnés sur dossier, lors d’une réunion qui se tiendra le 15 février, à Paris.