Présentation
A partir de plusieurs études de cas situés au Sénégal, en Algérie et en Côte d'Ivoire/ou à Madagascar nous nous intéressons à l'intervention d'acteurs étatiques dans le foncier rural et aux enjeux de pouvoir associés. Les objectifs affichés de sécurisation et de libéralisation de réformes foncières, parfois ambitieux, sont contradictoires. Nationalisation, redistribution foncière, réformes de décentralisation, privatisation, investissements : les acteurs étatiques interviennent pour définir ou redéfinir à qui appartient la terre localement suscitant à la fois des espoirs et des contestations. A l'arrière-plan des projets d'intérêt national ou des réformes de grande ampleur et au nombre des contradictions sous-jacentes, se trouvent pratiques clientélistes et logiques d'enrichissement personnel de la part des élites. Dans ce contexte quelle est la place des mobilisations politiques et quelles appartenances citoyennes voient le jour entre local, national et global ?
COMMUNICATIONS
Jean-Philippe Colin
Droits sur la terre, transactions foncières et « nouveaux acteurs » : une lecture comparée Algérie-Côte d’Ivoire
Ibrahima Ka
Souveraineté et politique foncière au Sénégal : Coupe longitudinale d'un processus de réforme en cours
Cédric Lévêque
Du sentiment de pillage à la préoccupation environnementale : Une reconfiguration de la question foncière en Casamance ?
Mohamed Naïli
Les mutations politiques en Algérie au prisme des réformes foncières
Andrianina Lydia Rakotosoa
Les externalités de décentralisation de la gestion foncière à Madagascar : entre défaillance structurelle et instrumentalisation de pouvoir